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30 avril, 2014

Professeur Layton VS Phoenix Wright (3DS)


Avant toute chose, ce sujet ne contient aucun spoiler, donc pas de panique !




Comment parler de ce jeu sans faire de spoil ?

C'est la toute première question que je me suis posée quand j'ai eu l'idée de faire cette critique.
Car il est difficile de faire un résumé complet sur un jeu sans en aborder un minimum le scénario, soyons d'accord... OR ici il m'est impossible de vous "raconter l'histoire du jeu" (même le tout début hein) sans commencer à en entacher les nombreuses surprises!
C'est d'ailleurs ce que j'ai un peu regretté en lisant d'autres critiques (même sur des sites reconnus), toute ont abordé l'histoire mais je pense pour ma part que le mystère du scénario se mettant en place dès la cinématique d'intro, en raconter plus vous gâche déjà un peu le plaisir (comprendront peut-être ceux qui auront lu d'autres critiques et auront déjà commencé le jeu)...

Je vais donc partir sur ce qui reste d’intéressant (et ça va, il y a encore de quoi faire)...


LE CHOC DES TITANS

En gros, tout est dit dans le titre : ce jeu réunit deux sagas mythiques au Japon (un peu moins en Europe, mais pour moi : oui oui oui) : Les aventures du Professeur Layton et Phoenix Wright : Ace Attorney et qui représentent à elles deux les grosses licences : Level-5 et Capcom (rien que ça).
Fan des deux séries, autant dire que j'attendais ce titre avec impatience mais aussi avec un brin d'appréhension... (j'y reviendrai)

Faisons les présentations:


Je choisis de commencer par Le Professeur Layton puisque je pense qu'il est le plus connu en France.
Il s'agit d'une série de jeux de réflexion/énigme/aventure de type "point & click" sortis sur DS et 3DS depuis 2007.



Le joueur y incarne Hershel Layton, gentleman britannique, professeur d'archéologie de renommée mondiale, dont les capacités de réflexion et le goût pour les énigmes en tout genre lui permettent de faire la lumière sur toutes sortes d'affaires incroyables.
Je suis d'ailleurs à chaque opus admirative devant la richesse des scénarios qui nous tiennent en haleine, nous coupent le souffle, parfois nous font pleurer... jusqu'à la révélation finale !

Le professeur est accompagné de son jeune assistant, Luke Triton, petit bout d'homme très attachant qui a la faculté de parler aux animaux.




Ace Attorney est une série de jeux d'aventure sorties sur GBA, DS, Wii et 3DS depuis 2001.
Vous y jouez le rôle d'un jeune avocat de la défense qui devra se battre corps et âme pour faire justice !
Les scénarios des différents opus sont riches en rebondissements et ici aussi on ne verra rien venir avant la fin des procès.
Le gros plus de ces jeux se situe aussi bien au niveau de la diversité des affaires, que des caractères fantasques et très variés des personnages et l'on passe souvent de l'humour au dramatique, et ce de manière très bien ficelé.

Dans Professeur Layton VS Phoenix Wright, ce sont les personnages de Phoenix Wright (quel scoop hein ?) et Maya Fey que vous retrouverez. En effet, dans la saga des Ace Attorney, il existe d'autres opus avec d'autres avocats comme Apollo Justice ou encore Benjamin Hunter (grand rival de Phoenix)...
Phoenix (ou "Nick", comme l'appelle Maya) est un jeune avocat de la défense reconnu pour sa capacité à bluffer et retourner la cour en sa faveur (le terme "volte-face" est utilisé).

Maya fey est une apprentie médium qui ne quitte jamais Phoenix depuis "une certaine affaire" (à vous de jouer aux jeux pour avoir la réponse héhé). Parfois un peu trop expansive, elle a tendance à attirer les ennuis malgré elle.


Voici en gros les deux "teams" du jeu. Layton et Luke pour résoudre les mystères d'un côté, Phoenix et Maya pour les procès de l'autre...mais ça parait un peu facile, non ?
Encore un mystère que je vous laisserai découvrir par vous-même (après-tout n'est-ce pas le but du jeu : résoudre les mystères ?).
Et là, je sens THE question vous brûler les lèvres : "Mais le -VS- du titre du jeu, il est là pour faire genre ? Parce qu'on a plutôt l'impression qu'ils vont coopérer et non se tirer dans les pattes là ?"...TttTttTtt... la réponse se trouve dans le jeu... ou pas.


ACCESSIBLE ?

Le public visé :
Je commencerai direct en disant que, OUI, ce jeu est tout à fait accessible aux novices ne connaissant pas les sagas pré-citées, simplement parce que la mécanique des énigmes et des procès vous est bien expliquée dès le départ, tout comme si vous étiez un noob total en matière de Layton et Ace Attorney.
Cependant, je recommande vivement aux personnes concernées et intéressées par ce jeu de faire un petit détour par les licences d'origine, ne serait-ce que pour se familiariser avec les personnages principaux, l'impact émotionnel n'en sera que plus intense, je vous le garantis.
Là où le bât blesse c'est que ce jeu, qu'on penserait avant tout fait pour les fans, a quand-même été bien "casualisé" justement pour le rendre accessible à un public plus large, et pour les aficionados (comme moi) on trouvera le jeu parfois un peu téléguidé et au final, bien que raisonnablement long (environ 25h pour le terminer), il s’avérera plutôt facile (en même temps, je dis ça mais il y a quelques moments où j'en ai bien ch...).


Les Graphismes:
- Alors, là où certains crieront au scandale, voire même à l'hérésie visuelle du mélange de deux styles graphiques, quand même, il faut l'avouer, bien différents à la base, je ne me suis pas sentie perdue ni choquée, on se fait très vite à l'ambiance générale tellement l'histoire nous porte.
Gros point positif : c'est que l'on retrouve le côté extraverti et très remuant des personnages propre aux Ace Attorney sur les figures habituellement plus figées des Professeur Layton, ce qui contribue au mariage graphique grâce à un travail d'animation remarquable !

- L'univers général, l'ambiance du jeu se rapproche quand même plus d'un Professeur Layton, je pense que c'est en partie dû à l'histoire en elle-même, ce qui est plutôt amusant lorsqu'on sait que c'est le scénariste des Ace Attorney, Shu Takumi, qui l'a écrite.


- Pour ceux qui ont une rétine en acier trempée et à qui faire fondre la batterie de leur 3DS vitesse lumière ne fait pas peur, le rendu 3D est une petite perle, dans les cinématiques certes mais aussi globalement dans le jeu... Disons que ça n'arrive pas dans tous les jeux 3DS où l'activation de la-dite 3D a un réel intérêt (par exemple dans Animal Crossing, on s'en bat un peu le coquillard et on s'en passe plutôt bien).

(certaines énigmes en chibi sont absolument adorables)

D'ailleurs même sans activer la 3D, les effets de profondeur de champs sont très bien réalisés !
On peut s'en passer, visuellement de toute façon ça poutre, mais l'activation est un bon plus donc à vous de choisir ! (Je l'activais surtout dans les cinématiques) 


Pour résumer, graphiquement, on voit qu'il y a eu un sacré travail de fait du côté Level-5 comme chez Capcom et on en prend, de toute façon, plein les mirettes !


ÉPILOGUE

Je terminerai en disant que ce jeu est vraiment un titre à avoir : pour son histoire inoubliable, la sympathie de ses personnages tout comme leurs caractères variés et parfois loufoques (habitués de Ace Attorney si vous me lisez...), ses graphismes de fou, ses musiques fabuleuses (je me suis déjà procuré la B.O), les montagnes russes émotionnelles qu'il procure mais aussi et surtout pour le gros collector que représentent ces deux licences mythiques réunies en un seul titre : Professeur Layton VS Phoenix Wright : Ace Attorney.



BONUS

Le jeu, une fois terminé vous réservera son lot de surprises avec notamment du contenu téléchargeable régulièrement !
L'effet PAIC (comme j'aime à l'appeler) : "Quand y'en a plus y'en a encore !"
Si ça vaut le coup ? Pour le moment, je dirais que oui mais j'attends d'en voir un peu plus quand même...


Il ne vous reste plus qu'à vous lancer dans l'aventure...
(Je me lasse pas d'écouter ce morceau)

26 janvier, 2014

Contrast




Voici un petit jeu PC qui n'a pas beaucoup fait parler de lui lors de sa sortie. J'étais moi-même surprise de le voir dans les étagères du magasin d'à coté à si petit prix (20 euros)... Et figurez-vous que c'est en activant le code du jeu qu'on m'a alors avertie que j'avais pris une édition collector. Mais c'est aussi la seule qui existe.
Cette édition « collector » (puisque c'est la seule qui existe peut-on encore l'appeler ainsi ?) contient donc : la boite du jeu, le livret du jeu, un petit ArtBook du jeu et le jeu bien sûr ; le tout dans une boite protectrice : joli et bonne qualité du packaging.
J'avais vu, au détour d'un surf sur internet, un petit teaser de 30 secondes avec un personnage type arlequin, passé de notre monde au monde des ombres. Du coup, quand je l'ai vu sur son étagère je l'ai pris (et il faut dire qu'à coté de AC4 : Black Flag et son prix, ce petit jeu portant ses 20 euros tout mouillé, faisait envie).

Le développeur :
Focus Home Interactivee (aka Focus pour les intimes).
Jeune entreprise (créer en 2000) qui possède à son actif plus de 140 jeux dont les fameux Runaway, Trackmania et de nombreuses aventures de Sherlock Holmes.

Je vous laisse donc jeter un œil à ce fameux teaser pour commencer :





L'Histoire :
Que voulez vous que je vous dise. Un univers où le monde que nous connaissons cohabite avec le monde des ombres, tout cela plongé dans les années 20. Jazz, cirque et mafia.
Vous incarnerez donc un personnage nommé Dawn, et la première chose qui vous choquera c'est que seule Didi, une petite fille, peut vous voir. Les autres personnages ne sont que des ombres. Car VOUS êtes une ombre et Didi semble être le lien entre les deux mondes.
L'autre chose qui va vous choquer c'est : « Mais bordel Didi tu vas arrêter de fourrer ton petit nez PARTOUT ?!! ». Et oui, Didi est LE vrai héros de ce jeu et ne fait que des conneries. Elle va là où elle ne devrait pas, et vous, en tant qu'amie imaginaire bah... vous la suivez.
L'histoire concerne donc surtout Didi et sa famille. Sa mère, étoile montante du jazz et son père, un gars pas chanceux et fauché. Le tout dans un Paris des années 20, sombre mais vu à travers les yeux de Didi, encore auréolée.
Le traitement en lui-même de l'histoire est assez maladroit. Surtout au début avec le tutorial qui est un niveau court et plutôt agressif. Je m'explique... Les paliers de l'intrigue sont trop bruts, notamment avec une ellipse temporelle mal amenée, à la fin d'un premier acte, et tout aussi vite réexpédiée au placard. Si la cinématique nous avertissant de cette ellipse avait été précédée d'un simple écran noir avec écrit "Six mois plus tard" ça serait bien mieux passé. Didi quant à elle n'arrange rien car éternellement pressée... Cette cinématique dure... sept secondes peut-être ? Dawn arrivant dans la chambre de Didi, celle-ci lui dit "vite le cirque est arrivé !" avant de sortir de sa chambre... Le reste de l'histoire s'enchaîne très vite. Et c'est assez mal à l'aise qu'on voit l'histoire évoluer autour du personnage principal de façon si précipitée. Si certaines cinématiques n'avaient pas été faites et simplement remplacées par un dialogue, cela ne nous aurait pas dérangés/coupés en plein élan, et aurait rendu l'intrigue plus fluide (surtout quand on a une énigme à résoudre, assez claire, mais non Didi nous interrompt et nous montre le chemin en déplaçant la caméra (Merci Captain Obvious !).
-> 5/10


Les personnages :
Vous, c'est Dawn (Don en VO). Vous semblez être une jeune femme très oisive, obéissant à Didi.
Didi c'est la petite fille casse-pieds, curieuse mais pleine de bonne volonté et très débrouillarde.
On ne peut pas dire que les autres personnages brillent par leur présence et leur couleurs. Tout au long du jeu vous ne les verrez qu'à travers leur ombres. Pour voir leur visage il faudra bien observer l'environnement, les portraits et les affiches placardés dans la maison ou les rues.
Un traitement très intéressant car, en plus d'un mystère quant à leur véritable identité, s'ajoute une certaine distance entre les adultes et la vision de Didi, encore très enfantine.
-> 7/10


Les musiques :
Comme toute chose en ce monde, les musiques sont assez variées : allant du jazzy sensuel (pour la mère), en passant par l'orgue de barbarie (pour le cirque) et bien entendu aux musiques à la française, car n'oublions pas que le tout se passe à Paris !
Dans l'ensemble les musiques restent discrètes et accompagnent très bien l'action qui se déroule.
-> 6/10
 

Les Graphismes) :
Le PC. Ce cher et tendre PC, dénigré parfois mais quand même bien pratique.
Rien à dire, le jeu se prête bien au support. Je n'ai pas ressenti le besoin urgent d'utiliser une manette pour jouer à Contrast (notez tout de même que cela est possible. Le jeu étant configurer pour fonctionner aussi avec une manette).

Mais sur PC on peut aussi se permettre des graphismes de fous! Et là, Contrast m'a déçue.
Bien sûr les design sont jolies et les ambiances soignées. Mais à coté de cela les personnages manquent d'expressivité. Et vous me direz "Mais... la plupart sont des ombres !" Oui, mais ça n'empêche que Dawn est un vrai Pierrot : aucune expression (pour le peu de fois qu'on voit son visage). Pareil pour Didi. Elle a un visage et point. Ce qui gène beaucoup plus sachant que c'est le personnage qu'on voit le plus souvent dans les cinématiques. Tout passe par le langage corporel qui est, là encore, très "bâton", et même pour les personnages-ombres ça ne fonctionne pas non plus.
-> 5/10


Les Contrôles :
Et là c'est le drame. Les contrôles sont simples : bouger, sauter, interagir, passer dans les ombres et une attaque charge (utilisable en dehors et dans les ombres) ; et on sent que le jeu a un défaut de ce coté là.
- Dislocations des membres de Dawn lors de la forme d'ombre (combien de fois j'ai vu mon mollet se détacher du reste).
- Des défauts de hitbox pleins pleins de défaut de hitbox (de nombreuses morts parce que Dawn refuse de passer la marche de 10cm sans sauter).
- Un saut un peu trop fluide (car oui on peut changer de direction pendant le saut et... « glisser »).
- Une caméra un peu trop folle (même au minimum de la sensibilité).
Tous ces petits rien... je ne m'étais pas renseignée mais j'avais une impression de « premier jeu » d'une boîte.
-> 4/10

EN BREF :
Un petit jeu bien sympathique. Plus pour l'histoire, l'ambiance et le traité des plateformes que sur les contrôles en eux-même. Les énigmes ne sont pas (si) compliquées, aucun combat et jolie petite histoire.
Par contre j'ai trouvé une explication au petit prix de la version « collector » : le jeu est très court.
-> 6/10




28 septembre, 2013

Lyon, Ze Place to Be : Restaurants typiques & exotiques !


Suite et fin (ou pas) de mon précédent article sur les coins à découvrir ou re-découvrir dans cette belle capitale de la gastromie qu'est Lyon, et où il n'est pas toujours question de recettes française ;)


Voici donc un second spécial :
Lyon, Ze Place to Be !



Alors, où bien grignoter :

  • HD Diner    [Restaurant - Part Dieu, dans le 3ème]
    Ouvert depuis printemps dernier au centre commercial de la Part Dieu, LE restaurant fifties.à débarqué chez nous aussi ! (il était installé sur Paris depuis quelques années déjà)
Il s'agit d'un resto à l'américaine, comme dans les années 50, déco, mobilier et musique compris <3
Au menu, des burgers (la carte est immense), des bagels et hot dogs, des cheesecakes, carrotcakes et surtout SURTOUT des milkshakes.
Ces milkshakes sont diaboliques, il y a même la petite cerise confite au sommet de la montagne de chantilly maison... je conseille tout particulièrement celui au beurre de cacahuète, celui à la menthe (avec des vraies feuilles de menthe hachées et pas avec un simple sirop) et le Kiss Me Deadly (Vanille, Speculoos et Bailey's).
   Le petit plus : de 15h à 19h, ils font même des Happy Hours, du genre avec un milshake acheté, le second offert (mais du lundi au vendredi seulement).

  • Candy Cookie (Boulevard)    [Restaurant, Salon de Thé - 20 Rue Lanterne, dans le 1er]
   Un petit salon de thé tout mignon tout plein de couleurs, aussi bien dans la décoration que dans la multitude des cupcakes présentés.
Leur carte a beaucoup évolué durant les derniers mois, en plus des nombreux cupcakes, cookies, cheesecakes, petites pâtisseries et frappés/latte, maintenant on peut également déguster des burgers maison (avec un nouveau chaque semaine), des cupcakes géants (vraiment gigantesques) et des sundays.
Avec une mention spécial pour le cupcake au thé vert et celui au chocolat blanc mmh... c'est un lieu très sympathique où l'on est chaleureusement accueillis et que j'ai déjà présenté à quelques amis (venant parfois de loin) qui ont été conquis.

  • Ninkasi    [Restaurant, Bar - 27 Rue de l'Arbre Sec, dans le 1er - Et un peu partout dans Lyon et Villeurbanne]
   Reconnu pour sa bière et ses burgers, c'est au Ninkasi que vous pourrez choisir tous les ingrédients à mettre entre vos de tranches de pain, ainsi que le choix du poids de la viande.
C'est plutôt pour les gros mangeurs, mais la petite dose suffit aux petits estomacs comme le mien pour se régaler.
Bien entendu il n'y a pas que cela, ils proposent également des salades gargantuesques, ainsi que d'excellentes frites.
Il ne faudra pas oublier de prendre à côté de tout ça un cocktail, ou une bière (je conseille la triple et l'IPA).

  • Best Bagels    [Restaurant, Épicerie - 14 rue d'Auvergne, dans le 2ème - 1 place Tobie Robatel, dans le 1er - 61 rue Mercière, dans le 2ème]
  • Time Donuts    [Restaurant, Épicerie - 34 rue Sainte Hélène, dans le 2ème]
   Des petites épiceries américaines où il est très agréable de s'attarder, pour acheter des Lucky Charms (passage obligatoire pour ma part quand je vais au Best Bagels), un savon Fightclub ou bien pour se rassembler autour d'une table et manger des bagels et donuts.
A noter qu'au Time Donuts, la variété de donuts est assez impressionnante, il faut surtout pas rater celui au Kinder <3

  • Manhattan Store    [Restaurant - Part Dieu, dans le 3ème]
  • Bagelstein    [Restaurant - Part Dieu, dans le 3ème]
   Entre deux emplettes, pourquoi ne pas grignoter un petit quelque chose ;D ?
Tout comme les deux restaurants précédents, ces enseignes proposent des spécialités américaines.
Pour le Manhattan, le petit plus c'est les différentes recettes de hot dogs, avec du vrai pain à hot dog !
Et pour le Bagelstein, le plus c'est qu'ils revendiquent l'utilisation de produits frais (il y a des tas de petites affichettes très sympas à lire d'ailleurs), ce qui m'amène à vous conseiller de ne pas trop attendre la fin de journée si vous voulez vous y rendre, il arrive parfois qu'ils soient à court de pains (vu qu'ils sont préparés pour le jour même).

  • Tokyo    [Restaurant26 Rue Servient, dans le 3ème]
   Un restaurant japonais qui ne semble pas très connu, et pourtant... à chaque fois que je m'y rends, le nombre de clients augmente.
Il est plutôt bien situé, sur la ligne du tram T1, non loin de la Part Dieu.
La décoration n'est pas outrancière et suffit largement, l'accueil reste très poli mais chaleureux tout de même.
Pour le rapport qualité/prix, très franchement il est rare, pour un prix dans la moyenne voire moindre que chez certaines enseignes, d'avoir du saumon avec un vrai goût de saumon frais !
On commence toujours par un petit verre offert par la maison, et on sort toujours rassasié, et avec un petit plat à emporté contenant le reste de ce que l'on a pas pu terminé (une première pour un restaurant japonais !)
   Le petit plus : je finis toujours à un moment ou un autre par chanter sur du Utada Hikaru, parce que oui, ici vous entendrez de la J-Music, et quelques morceaux de FF aussi.

  • Izumi    [Restaurant - 71 Rue Ney, dans le 6ème]
   Sur place, il s'agit d'un restaurant japonais proposant un menu à volonté, mais personnellement, nous ne connaissons que la partie livraison.
Loin des grandes enseignes où parfois il faut attendre 1h30 (en n'étant même pas sûr que la commande ait été prise en compte, tout ça pour recevoir des portions de plus en plus microscopiques), ce restaurant a détrôné tous les livreurs que nous avons testé avant (et j'ai remarqué que leur carte était aussi chez des amis épinglée à leur frigo XD).
Ils semblent très sympathiques, les livraisons ne sont jamais plus longues que 45 minutes aux heures de pointe (une fois c'est même arrivé un peu trop vite ^^'), le poisson n'arrive pas tout desséché et les plats chauds n'ont pas besoin de faire un tour au micro-onde.
   Le petit plus : c'est semble-t-il le seul proposant du porc Tonkatsu, en livraison.

  • Gochi    [Restaurant11 Rue du Général Plessier, dans le 2ème]
  • Sushimasa    [Restaurant - 53 Rue de l'Université, dans le 7ème]
   Tout deux sont des restaurants japonais proposant des menus à volonté (évidemment il n'y a pas que cela hein).
Ils sont tous sur une même tranche de prix (c'est d'ailleurs semble-t-il, commun à tous les restaurants de ce type sur Lyon).
Pour le Gochi, leurs sashimis sont délicieux, mais comme pour tout resto proposant cette formule à volonté, ils ne sont servis que les soirs et week-end (donc en de très rares occasions pour nous car plus cher), après ce que je préfère, c'est leur saumon teriyaki, fondant, qu'ils servent à toute heure.
Et apparemment, depuis peu les entrées et desserts sont également à volonté.
Pour le Sushimasa, ce sont leurs nouilles qui sont surprenantes, ce qu'on trouve rarement dans un sushi bar.

  • Goramen    [Restaurant - 12 Rue Neuve, dans le 2ème]
   Comme son nom l'indique, vous n'y trouverez pas de sushis à foison : voici un temple des ramen et soba !
Les menus y sont très intéressants, surtout en tant qu'étudiant ;D
La taille du bol que l'on vous sert est impressionnant, et je ne vais pas vous parler du goût, j'en salive en ce moment même...
Il s'agit de véritables nouilles, frites ou en soupe, épicées (TRES EPICEES) ou douces, et j'ai enfin pu goûter au narutomaki !
   Le petit plus : il existe un menu enfant tout choupi dans une boîte, jouet inclus ° w°

  • Okawali    [Restaurant - 7 Rue Bellecombe, à Villeurbanne]
   Testé tout juste hier, ce petit restaurant familial situé à Charpennes, dont on m'avait vanté les mérites, est à la hauteur de sa réputation.
La carte n'est pas gigantesque, mais il y a de quoi hésiter tout de même.
Vous n'y trouverez pas de sushis non plus, mais un large choix du côté des ramens, et aussi quelques spécialités moins communes comme le pot au feu japonais ou le Shoga yaki.
Ils ne lésinent pas sur la quantité, c'est certain, donc réfléchissez bien avant de prendre une entrée ^^'
La liste des boissons (Calpis, Oolong, limonade japonaise etc...) et surtout des alcools est bien bien remplie elle aussi, et lorsque vous demandez un sake, c'est pas le micro bol, mais une mignonne bouteille.
Enfin, pour ce qui est des desserts... rien que d'y penser mon estomac hurle... on en a testé quelques uns, tous étaient accompagnés de morceaux de fruits frais.
Le Hana Cake, un cake au thé vert et chocolat blanc (le gâteau entier est gigantesque et on vous en sert deux bonnes parts), extrêmement bon, moelleux et pas sec du tout.
La Panna Cotta au Yuzu, un fruit comparable au citron mais au goût bien plus prononcé, simplement succulente (malheureusement il s'agissait du dessert du jour, qui peut dire quand ils en reproposeront).
Et enfin le Tiramisu au Thé Vert, avec quelques morceaux de haricots rouges cachés à l'intérieur... j'ai cru que je ne pourrais pas le finir lorsqu'on m'a servi cette part immense, mais c'était que du bonheur, j'en aurais bien repris ^^'
Tout ce que j'espère, c'est y retourner bientôt ; v;

  • Au Mao    [Restaurant35 rue Pasteur, dans le 7ème]
   Découvert en accompagnant un habitué des restaurants asiatiques, à mon tour de le conseiller à quelqu'un.
La patronne est adorable, on est super bien accueillis.
Leur carte regorge de spécialités plus ou moins typiques pour un restaurant chinois, et c'est très difficile de choisir parmi tout ce qui vous est proposé, comme on dit, choisir c'est aussi renoncer...
En tout cas on a enfin pu tester, en groupe, une véritable fondue chinoise, et cela sans se ruiner.
Et comme je dis souvent "il y a toujours de la place pour un dessert", je vous conseille les beignets de fruits caramélisés (à commander en début de repas, la préparation est assez longue apparemment).

  • Phom Pich    [Restaurant - 13 Rue Passet, dans le 7ème]
   Un tout petit restaurant familial, chinois/thaï/vietnamien, toujours rempli de monde, à tel point que les gens font parfois même la queue dehors... surtout les dimanches après-midi.
Leur carte est plutôt courte mais se suffit amplement (comme je suis pas difficile, je mange de tout, alors c'est toujours terrible quand il faut se décider, mais ça vous l'aviez sans doute remarqué XD).
Les prix sont très attractifs, surtout quand on voit avec quelle générosité ils remplissent votre bol/assiette.
En général, les gens se déplacent pour leur Pad Thaï ou le Bo Bun, et ils ont bien raison !
Je n'ai pas testé toute la carte bien entendu, je ne me suis arrêtée que sur des soupes, les quelques fois où nous y sommes allés, et c'était excellent, avec une mention spécial pour le thé froid maison <3

  • Taste & See    [Restaurant, Salon de Thé - 50 Rue Pasteur, dans le 7ème]
   Dès que vous entrez dans cette boutique familiale taïwanaise, l'accueil qu'on vous fait est hyper chalheureux.
Je suppose que les amateurs de Bubble Tea doivent déjà connaître ce lieu.
Pour faire court, le Bubble Tea est un thé simple, au lait ou en cocktail, dans lequel on ajoute des perles de fruits ou de tapioca, il y en a pour vraiment tous les goûts, le thé vert miel citron avec perle de tapioca par exemple est excellent.
Mais, il n'y a pas que ça !
Ils proposent également quelques petites spécialités telles que des nouilles ou nems etc, mais aussi et surtout une saucisse taïwanaise et un poulet popcorn qui changent des plats habituels et que je conseille chaudement !

  • Le Bouchon des Carnivores    [Restaurant8 Rue des Marronniers, dans le 2ème]
    Il m'est arrivé de manger dans des bouchons lyonnais, mais c'était en de très rare occasions, et il y a fort fort longtemps...
Mais, si je vous parle de celui-ci, c'est parce que les autres ne m'ont pas forcément marquée (après il y a énormément de bouchons ici, c'est typique, donc il ne faut pas forcément s'arrêter sur celui que je vous présente).
Anyway... celui-ci fait partie d'un groupe de 4 restaurants familiaux, chacun ayant sa spécialité, et comme vous l'aurez compris, celui-ci est un spécialiste en viandes.
Avis aux demoiselles qui ont un homme qui aime la viande rouge, le mien a adoré ^^
Pour entrer dans le vif du sujet, leur décoration est rustique quoiqu'un peu chargée, mais ça fait partie du charme de ce restaurant.
La carte est très variée, il y en a pour tous les goûts, donc si comme moi vous n'êtes pas trop viande rouge mais plutôt poulet et/ou poisson, ne vous affolez pas.
Et s'il vous reste de la place pour un dessert (toujours !), à côté des bonnes spécialités lyonnaises aux pralines, leur baba au rhum façon grand-mère est très bon (et très fort) et leur fondant au marron est une merveille.
   Le petit plus : en cas d'anniversaire, une serveuse vous apportera un dessert en hurlant "JOYEUX ANNIVERSAIRE !?" une bonne marrade en perspective XD

  • Karachi    [Restaurant206 rue Garibaldi, dans le 3ème]
    Pendant des années on m'a parlé de cet établissement, et maintenant je comprends pourquoi.
Il s'agirait du premier restaurant indien et pakistanais ayant ouvert à Lyon, il y a plus de 30 ans.
J'avais déjà été initiée à cette cuisine traditionnelle, mais j'étais toute petite, et je peux vous dire que ce qui sort de leurs fourneaux est véritablement authentique.
Je voulais pas vous raconter ma vie ici, mais vous avez déjà sans doute vécu ce moment où, depuis des années vous recherchiez une recette, un plat, un dessert, qui vous avait marqué quand vous étiez tout gamin, pour finalement le retrouver tout aussi bon que dans vos souvenirs... et bien voilà, c'est exactement ça !
Enfin bref, je vais pas m'étaler trop sur ce sujet non plus, mais pour résumer, les parts sont généreuses (même les entrées), et on peut s'en sortir avec une facture pas trop salée, la déco est typique mais pas outrancière, et l'accueil/service est parfait.
Si je peux vous conseiller des trucs, c'est par exemple le Poulet Karachi, le Lassi (il existe plusieurs parfums, mais je préfère à la rose mmh), le Cheese Naan (un classique) et en dessert le Ghulab Jaman (ce sont des petits beignets tout ronds, servis chauds, très légers contrairement à l'idée qu'on pourrait s'en faire, et délicatement parfumés).


   Et enfin, où bien finir la soirée :

   En passant au St James, à l'Albion ou au Red House si vous aimez l'ambiance des pubs irlandais (attention on y parle anglais).
Il y a également le Café Berlin, on peut y grignoter et shake son body sur le son des boîtes allemandes.
Ou encore le Ninkasi Kao, même recette que ce que je vous ai exposé plus haut, mais avec un plus : une salle de concert !


   Bon il ne faut pas croire que l'on va hyper souvent au restaurant hein, pour la plupart, on ne s'y rend qu'une fois par an, et pour la majorité ça fait des mois qu'on n'y a pas mis les pieds ^^'
Cela fait maintenant 5 ans que je vis ici, et on en a testé des trucs, donc j'ai essayé de faire au plus simple et évident, vous présenter des lieux qui nous ont plu, mes amis et moi, parce que l'ambiance est bien meilleur quand on est plusieurs !
(ou pas en tête à tête c'est parfois bien aussi ;D)

18 septembre, 2013

De retour pour vous jouer de jolis tours

   Titre accrocheur pour fans de pocket monsters nippons n'ayant rien à voir avec ce qui va suivre...
Disons que les cours ont été bien plus prenants que ce que j'aurais imaginé, mais je reviendrai là-dessus plus tard.
Anyway ! Aujourd'hui, en cette période de rentrée et d'arrivée de nouveaux venus en ville, je voulais vous parler restos, magasins, etc... histoire de vous conseiller sur des coins à voir et revoir seul, avec ses potes ou avec sa moitié ^^
Ça pourra éventuellement servir aux nouveaux arrivants de la rentrée scolaire, ou aux déjà résidents bien sûr.


Voici donc un spécial :
Lyon, Ze Place to Be !



Commençons tout d'abord par le coin des geeks et otakus, mais pas que :

  • Comics Zone    [Librairie spécialisée - 320 rue Garibaldi, dans le 7ème]
   Un comic book store où il est difficile de ressortir sans rien dans les mains.
Il y fait bon traîner et flâner au milieu des livres, t-shirts, figurines et autres goodies.
En passant par les dernières parutions US, les figurines d'Aquaman, les posters Avengers et les Lego Dr Who, il est rare de rester moins d'une demie heure, on finit inévitablement scotché sur quelque chose.
   A ne pas rater : tous les ans, lors du premier week-end de mai, a lieu le Free Comic Book Day.
Il s'agit d'un évènement mondial, se déroulant dans tous les comic book stores, où se rassemblent les lecteurs pour obtenir des comics gratuits (en quantité très limitée), édités spécialement par les grandes maisons pour ce jour-là uniquement.
Il est conseillé de s'y rendre en cosplay, afin de gagner le droit à plus d'exemplaires.

  • Ukronium 1828    [Jeux de Société, Jeux de Rôles, Salle de Jeu - 55 rue de la Thibaudière, dans le 7ème]
   Une boutique tirée à quatre épingles, avec une déco hors du commun (avis aux amateurs de Jules Verne et de Steampunk), on s'attarde autant de temps sur cet univers que sur les articles.
Vous pourrez y trouver des jeux de plateau, figurines, matériel de customisation (et même un petit espace atelier), des livres pour jeux de rôles, des cartes Magic, etc...
Des tournois sont d'ailleurs régulièrement organisés.
   A ne pas rater : tous les jeudi à partir de 20h, c'est soirée jeux de société !

  • Trollune    [Librairie spécialisée, Jeux de Société, Jeux de Rôles, Salle de Jeu - 25 Rue Sébastien Gryphe, dans le 7ème]
   Cela fait maintenant des années que je me rends dans cette boutique, pour mes rations de Terry           Pratchett, Neil Gaiman, Lovecraft ou encore Tolkien.
C'est avec un accueil très chaleureux, que Louis vous conseillera sur les ouvrages d'un auteur de SF, ou de Fantasy, présent parmi les très nombreux livres disposés dans leurs rayons, et il lui suffira d'une visite pour se rappeler de votre prénom (enfin c'était mon cas, et croyez moi, c'est la première fois que quelqu'un ne fourche pas dessus).
Vous pourrez y trouver la plus grande collection de livres de jeux de rôles que j'ai jamais vu...
Ainsi qu'un grand nombre de jeux de société, figurines et cartes à jouer.
La boutique dispose d'une arrière salle et d'une grande annexe dédiées aux joueurs, où l'on peut venir pendant sa pause déjeuner simplement pour discuter, ou pour passer une nuit entière sur une partie de Dungeons & Dragons
   A ne pas rater : du 4 au 6 octobre 2013, à l'Espace Tête d'Or, aura lieu l'Octogones, une convention dédiée au jeu de rôle, GN, jeux de société, cartes etc... des auteurs seront également présents (tel que Matthieu Gaborit, l'année dernière, et qui revient cette année !)


  • Mandragore    [Vêtements, Accessoires, Costumes - 52 Rue Saint Jean, dans le 5ème]
   Si vous êtes amateurs de GN (Grandeur Nature), de tenues ou accessoires médiévaux, vous trouverez sans doute votre bonheur.
C'est cachée dans une traboule que cette petite boutique vous ouvre ses portes, et entre les vêtements, bijoux, coffres, pièces de cuir et armures, vous ne saurez simplement plus où donner de la tête.
         
  • Litchee Store    [Mangas, Vêtements, Goodies, Art toys - 19 Rue Hippolyte Flandrin, dans le 1er]
   En plus de tous les mangas et les goodies du type kokeshis, boîtes à bento, accessoires et livres de cuisine, vous pourrez aussi suivre des cours de japonais.
Mais ce pour quoi je viens dans cette boutique en général, c'est les petits trucs kawaï, les bijoux gummybears et marshmallow, les peluches etc... Un peu comme ce que l'on trouve sur les stands de créateurs en convention Japanime ^^

  • Hinata Kissa    [Manga Café - 292 Rue Vendôme, dans le 3ème]
   Il ne me semble pas avoir vu un Manga Café à Lyon avant ça, c'est pas trop mon truc en fait, mais je sais qu'il y a des amateurs ;D
Le petit plus : ils proposent des takoyakis > w< à savoir que si vous n'aimez pas le poulpe (ce qui est très dommage), il vous est possible de demander à ce qu'ils mettent d'autres ingrédients à la place.


  • Librairie Experience    [Librairie spécialisée - 5 Place Antonin Poncet, dans le 2ème]
   Descendez un vieil escalier pour découvrir cette librairie spécialisée dans la bande dessinée !
Leurs rayons sont remplis à ras bord de bandes dessinées évidemment, mais aussi d'artbooks, d'affiches, et de figurines.
Ce qui fait entre autres la renommée de ce lieu, c'est aussi les nombreux artistes qui y ont dédicacé les exemplaires de leurs fans, vous pourrez d'ailleurs admirer les murs et plafonds qui en ont gardé des croquis indélébiles.
Le petit plus : il y a également des ouvrages très peu connus, rares, et excentriques, du type "graphistes et designers argentins" vous voyez, et j'adore fouiller dans ces étagères là <3



   Tout cela pour vous dire que, si vous n'êtes que de passage, ou vivez ici depuis 2 semaines ou 15 ans, ne ratez pas ces lieux chargés d'histoires et de bonnes ondes !
Bon, je comptais par la suite vous faire part de mes préférences en matières de resto sur Lyon, mais l'article devenait TELLEMENT long, que j'ai jugé plus judicieux de ne pas vous donner une indigestion par trop de lecture... ^^'
Alors, rendez-vous très bientôt pour un numéro spécial Lyon, Ze Place to Be : Restaurants typiques & exotiques ! 
Il y aura du bouchon lyonnais, mais aussi des bagels, des cheesecakes, des cupcakes, des sushis, des ramens et du tandoori ;D yeaaaaah... 

   Et pour parfaite transition, je vous propose de voir comment cuisiner nerdy ;D
"Ro" sort une nouvelle recette chaque semaine (tous les mardi), et ici on en rate plus une seule ^^'
 Je vous link la vidéo sur les D20, avec en invitée Felicia Day ! AHMAGAD ! Mais n'hésitez pas à faire un tour sur sa chaîne, surtout si comme moi vous aimez Totoro, Star Trek, Despicable Me ou encore Portal, mais surtout les sucreries...




Bye bye !

17 décembre, 2012

Bilbo le Hobbit : une séance inattendue

Avant toute chose, ce sujet ne contient aucun spoiler, donc pas de panique !

C'est en ayant en musique de fond les soundtracks de The Hobbit : An Unexpected Journey que j'écris ceci aujourd'hui (et hier et le jour encore avant)...
Eh oui, comme j'ai déjà pu le citer dans l'un de mes précédents articles sur Sherlock Holmes et ses adaptations, le premier film de la trilogie sur Bilbo le Hobbit, avec ce cher Martin Freeman en premier rôle était très très très très très attendu !


- Ce qu'on peut en dire :
Les avis à propos du film restent assez mitigés.
Certains vont trouver cette adaptation très réussie, d'autres diront qu'elle est ratée.
Pour ma part, n'ayant pas lu le livre encore (mais je m'y mettrai après avoir terminé le Silmarillon...) eh bien, ça reste un des meilleurs films que j'ai eu l'occasion de voir.
Je n'ai peut-être pas la connaissance d'une puriste, mais les grands lecteurs qui m'ont accompagnée à cette séance semblent être autant emballés que moi.
Et du côté des fans-non-lecteurs de la trilogie cinématographique du Seigneur des Anneaux, la nouvelle route prise par ce dernier long métrage plait à certains, mais en a malheureusement perdus d'autres en chemin.

- Une prouesse technique :
Il faut avouer que niveau technique, on trouvera difficilement quelque chose à redire.
Cette prouesse de la cinquantaine d'images par seconde (donc deux fois plus que la normale), en 3D Relief ou non, donne une fluidité plus réaliste que ce que nos yeux ont la chance de voir chaque jour.
Enfin, surtout au début, parce que même si l'on est d'abord impressionnés par l'effet produit, on finit par s'y habituer, et en définitive cela se termine tout de même par un léger mal de crâne.
(La 3D Relief en est la raison première je suppose, mais on reste loin de la migraine de 3 jours en sortant du dernier Alice au Pays des Merveilles)
Je vous conseille le journal de production (en 10 vidéos) posté au fur et à mesure sur le net par Peter Jackson, ça fait rêver... <3
Disponibles sur la chaîne Youtube du réalisateur ici -> http://www.youtube.com/user/pjacksonwingnutfilms
Mais en voici la première partie :


NB : en parlant de rêve, les décors somptueux de Hobbiton, situés en Nouvelle Zélande, sont ouverts aux visites !

- L'histoire : c'est là que ça se complique.
Le rythme instauré est agréable, dans le sens où il n'y a pas eu de longueurs notables/lourdes, où on pourrait se demander combien de temps cela va encore durer.
-> Contrairement au Retour du Roi par exemple, dans lequel on peut trouver quelques flottements, mais bon ça ne gâche absolument pas le film hein, il faut bien se poser 5 minutes quand on est un Hobbit et qu'on parcourt toute cette route principalement à pied, tout ça pour jeter un bijou dans de la lave en fusion.
Malgré tout, Bilbo le Hobbit reste un récit tout public, et il faut bien une dose de trucs tout gentils/mignons.
Ce qui m'amène à présent à parler des personnages.


- Petit aparté sur les nains :
La description de l'histoire d'Erebor et du peuple nain par le vieux Bilbo est une excellente réalisation et une parfaite introduction à cette grande aventure.

J'ai d'ailleurs eu du mal à retenir ma petite larme lorsqu'on se retrouve embarqué dans une visite vertigineuse de leurs mines...
Rien de plus efficace pour expliquer le pourquoi de l'entreprise du surprenant voyage d'un hobbit, un peu perdu, accompagnant un grand magicien et une compagnie de nains.
Mais il faut avouer que ces nains sont un peu trop jolis : Thorin, le prince déchu, qui pue la classe quand même (un peu comme un Aragorn qui aurait rapetissé), et surtout de Kili, qui est en quelque sorte le Legolas du film, un nain beau gosse qui lance des flèches, en résumé...
Autre souci, certains discours sont un peu niais à mon goût, comme quelques répliques (de Gandalf ou même Thorin par exemple), mais bon comme dit plus haut, c'est censé rester tout public, donc un peu de bon sentiment dans ce monde de golems ne fait de mal à personne à priori.
Certains diront tout de même que ça manque de gente féminine, mais suivre cette mauvaise troupe pendant près de 3h ça me convenait parfaitement bien =D

 
- Une brochette d'acteurs bien ficelée :
Pour en revenir aux différents personnages et donc aux acteurs, évidemment que mon avis est tout à fait prévisible voire pas du tout objectif à certains niveaux...
Bien sûr Martin Freeman fait un excellent Bilbo Baggins of bag ends, c'est un très très bon acteur et Peter Jackson a bien fait de patienter pour un tel résultat.
Globalement le casting fonctionne, pas la peine de répéter que Ian McKellen ou Hugo Weaving sont fabuleux, mais j'ajouterai une mention spéciale pour Sylvester McCoy (aka Radagast le Brun) accompagné de ses amos les animis amis les animaux.
Andy Serkis, en plus du fait qu'il ait pris part à la réalisation de cette petite merveille, brille de nouveau à travers le rôle de Gollum qui était, je cite l'assistance présente dans la salle de cinéma, "aaaaw trop mignon".
Non Gollum n'est PAS mignon normalement... mais il faudra tout de même avouer que le Chat Potté peut retourner chez le cordonnier...

Aparté spécial pour les fans de Benedict Cumberbatch (aka Smaug) on entend pas vraiment sa voix hein, mais ne soyez pas déçu, on en saura plus (et on en entendra plus) avec le deuxième volet ;D


- En conclusion :
Malgré une durée de visionnage de presque 3h, il est difficile de s'ennuyer.
C'est une réalisation dans laquelle tout le monde pourra trouver son compte, petit ou grand, fan ou ignorant (non il n'y a pas besoin de voir la trilogie complète du Seigneur des Anneaux avant d'aller voir The Hobbit, contrairement à ce que certains croient et me demandent ^^').

Je vous laisse avec cette bande annonce, si vous n'avez pas eu l'occasion de la voir, dans laquelle Gandalf présente chacun des nains de la compagnie, et je vous mets au défi de vous en rappeler aussi bien...


Et allez, un petit bonus parce que ce spot est... enfin vous verrez bien :

18 novembre, 2012

Magical Starsign (DS), un RPG sucré


Critique réalisée par Buninou, spécialiste dans les RPG, MMO, jeux sur consoles portables et PC essentiellement.

!Attention, ce RPG est fortement déconseillé aux personnes au régime!
Mais j'y reviendrais plus tard...


INTRODUCTION
Magical Starsign est un RPG "old-school" mignon et très coloré qui vous emmène dans le système solaire Baklava (ayé, on commence avec la bouffe), au sein d'une école de magie où l'on fait la connaissance du professeur Madeleine (encore un nom qui se mange mais c'est que le début) et de ses jeunes apprentis.
Un jour, votre prof' vous apprends qu'elle part en mission mais disparaît... c'est là que commence la vôtre: partir à sa recherche envers et contre tout !

LES PERSONNAGES
Les principaux:
Alors, dès le début du jeu, on vous propose de choisir entre la magie de l'ombre ou de la lumière, puis d'incarner soit un personnage masculin soit un personnage féminin.
Cela n'influe pas sur la difficulté du jeu, seulement sur certains passages-clé. Mais ils se valent l'un comme l'autre alors faites-vous plaisir.
Notez quand même que ce choix vous apporte aussi une rejouabilité non-négligeable: si vous avez joué lumière la première fois, pourquoi ne pas recommencer une partie avec l'ombre ?

Les secondaires:
Lassi, une mignonne petite lapine un peu tête en l'air et timide qui utilise l'élément vent.
Mokka, un robot récupéré par Biscotte, le directeur de l'école de magie de nos héros et qui utilise l'élément terre. Un bel exemple que même les machines ont du cœur.
Chai, une sympathique salamandre utilisant la magie du bois.
Pico, une vraie tête-brûlé, c'est le cas de le dire puisqu'il manie la magie du feu. Il aurait des sentiments pour une de nos protagonistes, mais ça je vous le laisse découvrir.
Sorbet, une magicienne au caractère bien trempé usant de la magie de l'eau (oué c'est promis j’arrête avec les jeux de mot).


LA SPÉCIFICITÉ DU JEU
Comme vous avez pu le constater dans le paragraphe précédent...outre le fait que les personnages ont tous des noms comestibles... ces derniers maîtrisent chacun un élément différent.
Ces éléments correspondent également aux planètes gravitant dans le système Baklava, qui lui-même est divisé en 5 zones correspondant elles aussi chacune à un élément précis.


Il y a Erd (terre), Cassia (eau), Pufoon (vent), Gren (bois) et Razen (feu).
Il n'existe pas de planète pour l'ombre et la lumière à proprement parlé puisque ces deux éléments dépendent simplement du cycle jour/nuit (jour=lumière, nuit=ombre).
Les éléments ont bien sûr des influences les uns sur les autres.

 

Et là est toute la subtilité du jeu lors des combats, qui selon la disposition des planètes et de l'influence des éléments peut vraiment influencer la jouabilité et l'issu d'un combat.
Par exemple: Si vous avez choisi la magie de la lumière au début, vos attaques seront bien plus puissantes le jour et d'autant plus contre les ennemis d'élément ombre.
Pour les autres personnages, ils dépendent de la position de la planète de leur élément dans le système Baklava. Si Pufoon, la planète du vent se situe dans la zone "spatiale" sous l'influence du vent, Lassi verra ses pouvoirs magiques décuplés.
Il existe un sort vous permettant de jouer sur la rotation des planètes et faire ainsi tourner le combat en votre faveur.

LES GRAPHISMES
Bien qu'il s'agisse d'un RPG "old-school", les décors ainsi que les personnages sont soignés et détaillés, les couleurs dépotent, l'univers de jeu est aussi sucré et gourmand que les noms des villes, des persos et des objets qui le composent.
Le double-écran de la DS est utilisé à la perfection et en particulier dans les combats où les sorts n'en paraissent que plus impressionnants, tout comme certain boss...


J'émettrais toutefois un bémol sur les cinématiques 3D que je ne trouve pas à la hauteur du reste, elles font un peu négligées et pauvres... j'aurais carrément préféré des passages d'animation qui auraient 100x plus collées à l'univers coloré et un brin naïf du jeu.


CONCLUSION
Magical Starsign restera pour moi dans la lignée des meilleurs RPGs auxquels j'ai pu jouer, de part son esprit sympathique, bourré d'humour (Les noms alimentaires des villes et des protagonistes m'ont souvent valu de bonnes tranches de rigolade), d'une maniabilité appréciable puisqu'il est entièrement jouable au stylet, à la durée de vie tout à fait raisonnable (une trentaine d'heure pour la trame principale) et surtout relativement "facile" à jouer (je dis pas qu'il y pas eu quelques prises de tête, mais pas de quoi vous écœurer du jeu).
Je vous le recommande donc.


Post-Scriptum :
Il existe d'autres points que je n'ai pu aborder ici, ce jeu est plein de surprises, notamment je n'ai pas parlé de la possibilité de se connecter avec un ami pour faire des échanges d’œufs puisque je n'ai pas eu l'occasion de tester cette fonctionnalité, ni de la présence d'un fameux donjon particulièrement difficile...

03 novembre, 2012

Une belle et rebelle chevelure, ou quand Pixar s'en mêle !

Avant toute chose, ce sujet ne contient aucun spoiler, donc pas de panique !


Brave, ou Rebelle en français, était la sortie tout public de cet été, le dernier né de chez Disney Pixar !


Ce qui m'a fortement marquée, comme beaucoup de personne qui ont pu toucher à la 3D, c'était : SA TIGNASSE !

Sans rire, est-ce que vous aviez déjà vu des cheveux aussi bien fichus, qui bougent autant et qui collent à l'ambiance d'un tel film ?
J'en avais les larmes aux yeux ; w;
(ça c'était pour mon avis perso, à chaud en sortant du ciné)


Enfin bref, plus sérieusement, et sans spoiler, pour ceux qui devraient avoir honte de ne pas l'avoir encore vu, le scénario n'est pas fantastique, mais pour moi il se suffit largement.
Disons que ça reste classique, une histoire mignonne ancrée dans l'univers de Disney, où il est question de relation mère & fille.
Le personnage de Merida n'est d'ailleurs pas sans nous rappeler une autre princesse rousse aux yeux bleus et sûre de ce qu'elle veut.
Ce qui a été fait autour de l'histoire est par contre très intéressant, en définitive on ne s'ennuie absolument pas.
A noter qu'il s'agit du premier "conte de fée" made in Pixar ;D 
On a donc une superbe palette de personnages, certes stéréotypés pour la plupart, délicieusement décalés qui sont à se tordre de rire dans certaines scènes.
Donc je ne donnerai pas plus de détails, mais par exemple, la séquence de la poursuite des oursons dans le château est vraiment terrible !

 

Pour en revenir à la chevelure de Merida, il faut avouer que niveau technique, Pixar fait des étincelles à chaque nouvelle réalisation.
Je ne crois pas que ce soit utile de s'étaler plus que ça sur la beauté des décors, les ambiances et lumières, ça risque d'être redondant à force de répéter des phrases remplies de "superbe", "splendide", "à couper le souffle", ou encore "à vous faire pleurer tellement ça pique les yeux tellement c'est beau", enfin voilà, c'est pas utile XD
En conclusion, c'est du bel ouvrage sur un fond d’Écosse brumeuse mais chaleureuse, avec une musique signée Patrick Doyle.

 

J'ajouterai tout de même un petit aparté sur le court métrage diffusé juste avant le film : La Luna, par Enrico Casarosa.
Sur ce coup, ils ont joué à fond la carte de la poésie.
Sans mauvais jeu de mot, ce court métrage était bien moins terre à terre que les précédents.
Le concept sort du lot et est très surprenant (tout comme le son qu'émettent les étoiles d'ailleurs).
On laisse l'histoire suivre son cours, on ne sait absolument pas où tout cela nous mène, mais ça ne pose aucun souci puisqu'on se laisse volontiers porté par le courant.
C'est naïf et mignon, mais ça fait sacrément rêver.
Même si la fin est sans surprise, c'est le court métrage entier qui reste une vraie surprise.